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Grands mammifères

Un homme suspecté de braconnage a été dévoré par des lions en Afrique du Sud

En Afrique du Sud, la police a découvert les restes d'un homme dévoré par des lions. Elle le soupçonne d'avoir été un braconnier.

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Lion, Afrique du Sud

Des lions ont dévoré un homme suspecté de braconnage par la police sud-africaine.

© Caters News Agency/SIPA

Des lions (Panthera leo) ont dévoré au début du mois de février 2018, dans une réserve animalière du nord-est de l'Afrique du Sud, un homme que la police locale soupçonne d'avoir été un braconnier. La tête et les restes fraîchement consommés de la victime ont été découverts le 10 février 2018 dans une réserve privée de Hoedspruit, près du fameux parc national Krüger, a déclaré quelques jours après un porte-parole des forces de l'ordre à l'AFP. "Il semblerait que ce gars était en train de braconner lorsqu'il a été attaqué et tué par un groupe de lions. Ils l'ont dévoré presque entièrement, ils n'ont laissé que sa tête et quelques morceaux de chair", a précisé Moatshe Ngoepe. Par ailleurs, un fusil chargé a été découvert auprès du corps de l'homme.

Des braconniers encore très présents en Afrique du Sud

En 2017, plusieurs lions y ont été retrouvés morts empoisonnés, leur tête et leurs pattes coupées probablement utilisées pour les besoins de la médecine traditionnelle. Mais les félins ne sont pas les seules cibles des braconniers : en Afrique du Sud, les rhinocéros - dont 80% de la population mondiale s'y trouve - restent les principales victimes du braconnage local. Plus d'un millier d'entre eux ont encore été tués en 2017, selon les statistiques des autorités sud-africaines, victimes du commerce international, illégal, de leurs cornes très recherchées en Asie pour leurs vertus prétendument thérapeutiques.

Pour cette raison, une vente en ligne de cornes de rhinocéros qui s'était tenue en août 2017, malgré les efforts des autorités sud-africaines pour l'annuler, avait créé la polémique. John Hume, l'éleveur initiateur de l'évènement, proposaient des cornes récupérées sur des pachydermes régulièrement décornés après avoir été anesthésiés en plein air par un vétérinaire. Avec ce type d'enchères, "on espère éviter que des rhinocéros soient braconnés pour leurs cornes (....) et débloquer des fonds pour financer la reproduction et la protection des rhinocéros", avait expliqué John Hume. Mais les associations de protection des animaux ne croient guère à l'efficacité de cette méthode. Elles pensent au contraire que les ventes légales vont exacerber le braconnage.

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